"Avant, on faisait ça à la cisaille à main, raconte Bertrand. Aujourd'hui, dans 99% des cas, on passe la machine et le tracteur. Résultat on tasse les sols, on fait un bruit d'enfer et on stresse une plante qui n'a pas besoin de ça... Là, rien de tout ça: un petit moteur de 200 watts, une scie lente, de la récup, quelques soudures et c'est le bonheur!".Avant d'y attacher le cheval attitré de Vouette-et-Sorbée, encore fallait-il essayer l'engin. Et voilà comment s'explique la fameuse séance de musculation de la semaine dernière. Depuis, tout est rentré dans l'ordre: l'écimeur a eu droit à un coup de peinture et c'est le puissant Pégase qui a pris la relève...
"Il était temps, ajoute le vigneron. En cette saison, la liane prend facilement dix centimètres en 24 heures! On a beau la palisser, l'attacher et la re-attacher, elle a vite fait de dépasser le dernier fil... Au premier coup de vent, à la moindre pluie, c'est la dégringolade... l'enchevêtrement inextricable... Bref, la jungle!"
A peine Pégase a-t-il fini dans les vignes de Biaune (les parcelles de Chardonnay qui donneront son "Blanc d'Argile"), que déjà le champenois est passé à l'oeuvre suivante: la greffe de 35 ares supplémentaires. Puis il se précipite à la cave où les fameuses "malos" viennent de démarrer.
Déjà, il faut songer à préparer les première mises en bouteilles, prévue pour la fin du mois. Sportif, décidément...
Episode précédent : "Mystère en Sorbée".
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