Et c'est ainsi que le vigneron, penché sur ses ceps, s'arrête parfois sur un détail qu'un autre aurait sans doute ignoré. Comme cette coccinelle inattendue sur un sarment de Cabernet.
"J'en ai jamais vu autant que cette année, raconte Frédéric Palacios. Une vraie bénédiction : elles s'attaquent aux acariens et aux araignées rouges... En fait, elles protègent les feuilles qui permettront à la plante de se gorger de soleil. Tout ça c'est de la main d'oeuvre!"
C'est ce que l'homme de la Malepère appelle joliment ses "travailleurs clandestins" : cette
infinie diversité de bestioles qui travaillent ses vignes à leur manière. L'aident à survivre aux agresseurs. Ou à se nourrir, tout simplement comme ce vers de terre qui se faufile et aide les sols à respirer. A eux seuls, dit-on, ils sont capables de remplacer un labour par an.
infinie diversité de bestioles qui travaillent ses vignes à leur manière. L'aident à survivre aux agresseurs. Ou à se nourrir, tout simplement comme ce vers de terre qui se faufile et aide les sols à respirer. A eux seuls, dit-on, ils sont capables de remplacer un labour par an.Emerveillé, Frédéric rit de bon coeur. Ici, comme ailleurs, cette fin d'hiver annonce déjà le printemps.
Lire aussi : "Palacios l'incontournable de la Malepère".
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