lundi 16 novembre 2009

Bettane passe à table...


Pas rancunier, Michel Bettane. Malgré le surnom désagréable que nous lui avions trouvé à l'époque, l'auteur du guide éponyme a accepté votre serviteur comme "modérateur" lors d'un débat-dégustation. Thème du jour, en substance: "dis, Tonton Michel, pourquoi t'aimes pas le bio?".

Réponse de Michel Bettane, droit dans ses bottes et visiblement très irrité par les attaques personnelles qui ont fleuri sur le net:
"Je défends le bio depuis 25 ans. Mais je pense que les défauts, eux, sont indéfendables. Surtout par les ayatollahs du milieu, qui passe leur temps à exclure les autres... L'écologie oui, mais la religion non!"
Alors, oui, l'homme qui avait allumé la mèche avec ses "bio-cons" et déchaîné la polémique avec sa charge au vitriol dans l'Express a remis le couvert. Persuadé qu'il y a "tromperie sur la marchandise", il le répète, on ne joue pas avec les Appellations d'Origine Contrôlées:
"On fait ce qu'on veut en Vin de Table, là tout est acceptable. Toutes les tendances peuvent s'exprimer. Mais les AOC, elles sont sacrées. Elles font partie du patrimoine national."
Le tout avec une conviction certaine... Mais sans grande contradiction. Inexplicablement, les bios et leurs défenseurs, pourtant présents à la soirée-dégustation Autrement Vin se sont abstenus de prendre la parole...
"J'ai préféré partir, je me serais énervé! m'a dit l'un des plus virulents sur le papier.
Dommage. Du coup, il n'y a pas eu débat.


On peut utilement relire son Bettane dans l'Express ou la caricature évidemment scandaleuse qui en avait été faîte sur ce blog ("le grand retour de Torquemada") et d'autres ("The bettanish inquisition", etc...).

14 commentaires:

jean-baptiste a dit…

Je serai pas là, mais je boirai un coup de beaujolais (du Lapierre, Bettane adore) à votre santé ! il y a quand meme des priorités.
Jean-Baptiste

Em a dit…

moi non plus je ne serai pas là, cause soirée Very Important Primeur! Mais j'attendrai le compte rendu avec impatience. Pourvu que ce débat fasse avancer le schmilblic. En tous cas, à la cave, les primeurs ne seront que natures, et ils goûtent du tonnerre!!! à la votre
EM

L'équipe d'Après l'Effort a dit…

Une vidéo devrait être mise en ligne par les organisateurs dans la foulée... Je dis ça pour ceux qui ont d'autres priorités...

olif a dit…

Ben oui, la priorité, ce soir-là, c'est quand même le Bojo nouvo! Le vrai, 100% raisin, le vin autrement que celui généralement consommé. Le vin normal, quoi!
On sera quand même de tout cœur avec toi, Laurent.

Et grosses bises de ma part à Michoubidou.

Anonyme a dit…

Pourquoi lui donner tant d'importance ? C'est incroyable, un mois ou deux sans occuper le devant de la scène médiatique et il s'ennuie déjà. Alors, il sonne à nouveau la charge et tout le monde fonce. Qui plus est, il a eu l'habileté d'orienter le débat sur le bio, alors que ça ne signifie pas grand chose en terme de goût (tous les gens qui fréquentent ce blog le savent bien). Ce qu'il hait vraiment, comme la majorité des amateurs de vin, et qu'il veut voir disparaître c'est le vin nature. On veut souvent effacer ce qu'on ne comprend pas... Faire l'amalgame lui permet de de gagner nombreux alliers, de pauvres ères qui ont été déçu par leur vin bio à 4 eur au supermarché du coin...

Je pense qu'il veux aussi en profiter pour redorer son blazon après avoir lui-même sévèrement terni son image avec la dernière ridicule intervention. Quel dommage que des gens lui donnent cette chance ! Car au jeu des média, il semble bien plus fort que ses détracteurs...

Alors rendez-nous et vous service (tous les média viniques pro ou pas), ne lui donnez plus la parole car il n'a rien à dire sur ce sujet si passionnant.

Bonnes dégustations

Pierre de Caunes Mvs a dit…

Ah oui, dommage. Alors laissez moi vous dire à nouveau ce que je pense M Bettane. Parce que vous ne m'aviez franchement pas répondu la dernière fois, trop en colère que vous étiez. Je vous avais rappelé que, si il existait dans votre monde, des ayatollahs du bio, dans mon monde à moi proche de la terre et des vignerons, je n'en connaissais pas.

Je suis peut être niai ou aveugle, mais ce que je vois c'est que lorsqu'on vit sur une même terre, avec des voisins viticulteurs de toutes obédiences, on est forcément plus ouvert que lors d'une soirée dégustation entres professionnels de la chose où l'on fustige tel ou tel produit, où l'on peut pour se faire entendre décréter des anathèmes ou des excommunications afin d'exister face à ses camarades de société.

Je suis d'accord avec vous si vous dénoncez des ultras qui déclareraient que hors du bio point de salut. Mais votre position se trouve être à l'exact opposé, sans le courage de vous mettre en position d'argumenter sur le fond. Dire "J'aime le bio mais il n'existe pas" "je défends le bio mais il n'est pas bon sauf celui de mes copains", "si on fait du bio on n'a pas droit à l'erreur ou on est un sale tricheur" c'est d'une terrible lâcheté. Tous vos pseudo-arguments, je vous les ai expliqués dans un précédent forum. Vous pourrez les relire pour vous rafraichir la mémoire et me répondre pour de bon au besoin.

Si vous croyez en ce que vous dites, livrez un combat pour vous défendre. Vous vous en exonérez en dénonçant un état de fait unanimement partagé : l'extrémisme de chapelle, bio ou pas. Puis vous fustigez le bio lui même en révélant qu'il n'existe pas puisque le travail en cave ne peut être labellisé bio. Ensuite vous délivrez une sainte parole que seul l'archange Gabriel a pu vous communiquer : les vins bio n'exprimeraient pas leur terroir : Vous jetez donc vous même l'eau probe, vous basant sur une certitude infondée que vous qualifieriez presque de banale vérité. Enfin, pour ne pas vexer les vignerons que vous connaissez tout en vous exemptant de toute critique, vous donnez l'absolution à quelques vins bio qui seraient les seuls à être bons. Comme si vous aviez tout goûté ou pire encore, que vous ne preniez en compte que "les vins qui comptent"... dans votre monde qui s'avère donc devenir l'unviversel.

Je préfère donc vous laisser évoluer dans ce bocal autoviticole qui doit être passionnant, pour ma part j'ai encore plein de choses à découvrir, à apprendre et à partager. Peut être que lorsque j'aurais atteint votre niveau d'excellence je pourrais répondre à des journalistes sur les vérités de l'existence mais franchement je n'en suis pas là. Et je n'espère ne jamais devoir à y être.

Pierre de Caunes Mvs a dit…

Dernier détail, ce qui m'intéresse n'est pas votre personne, mais bien ce que vous dites et ce pour quoi vous le dites. Si il le faut vous êtes un personnage charmant. Et peut être même que moi aussi.

Anonyme a dit…

Cher Monsieur,

Je crois que vous vous faites un monde de choses simples, à condition d'avoir appris à lire et de connaître le sens des mots. Il n'a jamais été question de condamner la viticculture biologique que je défends ouvertement depuis vingt cinq ans comme de très nombreux viticulteurs et amateurs de vins (pas vous, j'en suis désolé) le savent mais de me battre pour que le vin issu de cette viticulture soit bon, si jamais on en définit les critères de production officiellement, et pour que le public ne soit pas trompé. Nous ne sommes pas visiblement d'accord sur l'obligation pour un vin d'AOC d'exprimer avec précision le potentiel de son sol, de ses fruits, de son millésime. Je le regrette mais pour vous faire plaisir ou par démagogie je ne reviendrai pas sur l'expérience d'un quart de siècle de dégustation et sur l'enseignement des grands vignerons et oenologues qui m'ont tout appris, dont de nombreux professionnels du clan "bio" qui doivent bien s'étonner de votre hargne enfantine.Je ne persiste et signe (pour reprendre les clichés tout aussi infantiles du rédacteur de ce blog)que pour la défense d'un certain niveau de qualité et pour combattre les idiots qui défont de façon irresponsable dans leur pratique ce que de justes fondements auraient du leur faire faire. Et si combat vous irrite, vraiment c'est le dernier de mes soucis. Michel Bettane

Pierre de Caunes Mvs a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Pierre de Caunes Mvs a dit…

Je suis heureux de votre réponse Monsieur Bettane. Et en effet nous ne sommes pas d'accord visiblement. Je ne remet pas en cause votre expérience, et allez, tant qu'on y est, pas votre humilité non plus.

Mais les vignerons que je rencontre se cassent le cul à bosser pour trouver des solutions, avancer avec le terroir de leurs vignes afin d'en tirer le meilleur et ce contre vents et marées parfois. La majorité des autres producteurs, la diffusion, les institutions, les chambres d'agri, les appellations elles même boudent pour ne pas dire combattent le vin naturel. Pourquoi je dis "naturel" et pas bio? Parce qu'il s'agit là d'éthique et pas de politique, parce que les réseaux de diffusions ne sont pas ceux que les vins bio utilisent depuis qu'ils ont émergé comme tel. Et force et de constater que le logo AB permet en effet de faire n'importe quoi. Je l'ai même lu dans ce blog! incroyable!

Et quand je vois mes amis vignerons suer physiquement à sortir une bouteille qui est bel et bien le fruit de leur travail pour s'exprimer et exprimer au mieux le terrain sur lequel ils travaillent, et quils lisent sur un bout de papier diffusé à plusieurs milliers d'exemplaires : "Le bio n'existe pas" voir "à par trois ou quatre que je connais, il n'y en a pas d'autre de valable" : ce n'est pas que moi que ça met en colère, c'est aussi beaucoup de ceux qui ne vous ont pas répondu lors du débat, et d'autres encore qui ne sont pas venu et qui ont vu leur travail foulé au pied par les mots d'un dégustateur de 25 ans d'expérience dans le vin d'un autre monde que celui de la terre.

"Nous ne sommes pas visiblement d'accord sur l'obligation pour un vin d'AOC d'exprimer avec précision le potentiel de son sol, de ses fruits, de son millésime". Je connais plus d'un pro, oenologue ou pas qui prenne les AOC pour des cartes postales. Ainsi, exprimer un terroir devient l'exercice de se plier à un archétype. Et c'est ce que j'entends dans votre discours. Comment peut on honnêtement affirmer que le bio n'exprime pas aussi bien le terroir que le conventionnel, et renchérir en affirmant que vous défendez le bio depuis 25 ans.

Inutile de se draper dans la toge de la connaissance et de l'expérience face à ma "hargne juvénile". Je l'assume et elle me plait. Cependant, votre discours à deux têtes étonne visiblement plus que la verdeur de mon expression.

Anonyme a dit…

Monsieur de Caunes

Ce sera ici ma dernière intervention. Si vous pouvez citer une ligne signée de votre serviteur où j'affirme ou fais croire qu'un vin d'inspiration bio exprime moins son terroir je vous offre une caisse de ce que vous voulez! Si je me relis bien dans l'édito bio con de 2008 j'écrivais qu'à coup sûr les meilleurs vins de la planète sont produits par des vignerons bio, ce qui semble un peu différent.D'autres de même valeur sont aussi produits par une viticulture conventionelle mais intelligente et respectueuse. le nier serait absurde.Il faut donc rendre aux mots leur vraie signification. De même quand je dis que le vin bio n'existe pas il faut être stupide pour croire que j'affirme sa non existence véritable (ce que tous les hypocrites bien pensants de planète vin ont fait semblant de comprendre) mais sa non existence légale actuelle, ce qui n'est pas la même chose. Je m'en suis expliqué à Paris en public, mais on a déjà mal rapporté ces propos, tant certains restent enfermés dans leurs propres certitudes..Quant à l'existence cette fois ci trop réèlle de mauvais vins d'inspiration bio,ceux qui la nient par bien pensance font du tort à toute la filière. Certes on a le droit en démocratie de rester gamin et partisan, ou d'accuser les autres de mauvaise foi ou de double langage. Cela ne grandit pas pour autant...... Michel Bettane

Pierre de Caunes Mvs a dit…

Bonjour M Bettane,

tout d'abord vous dire que j'ai écouté avec attention l'enregistrement du débat du mois dernier que M Bazin a eu la bonne idée de laisser sur ce blog. Ce qui me permettra d'entrer dans le débat de manière moins caricaturale mais pour l'instant j'ai beaucoup de travail alors je laisse un peu passer le temps des fêtes.

Avant cela, je vais juste vous citer dans l'article de l'express de septembre :

"La dégustation comparative démontre, en revanche, que des vins reconnus par tous comme exprimant remarquablement leur origine sont régulièrement produits à partir de raisins non bio"

Je comprends mieux, après écoute du débat ce que vous cherchez à dire seulement, j'y reviens, vous le faites d'une manière tout aussi caricaturale que les réponses qui vous ont été donné. Ce qui révèle finalement le bon travail des journalistes de l'Express.

Rapidement (parce que je suis VRAIMENT aux pièces à mon travail actuellement et que je vous écrit du bureau) : vous voudriez que la viticulture biologique "s'assagisse" et devienne maitre de ses principes sans avoir à attendre des législations déjà trop nombreuses et arrête de se focaliser sur ces même principes de manière à faire du vin naturel, (comme le défendait le bon Marcelin?). Vous dénigrez les religieux du bios qui préféreraient un mauvais vin "bien fait" qu'un bon vin "hors principes".

Grosso modo est ce le fond de votre pensée?

Merci en tout cas de revenir au débat.

Pierre SOUILLARD

Pierre de Caunes Mvs a dit…

M Bettane, veuillez excuser ce retard et ces réponses parcellaires, dus à mon travail comme je vous l'ai dit dans mon précédent message. Précédent message que je n'ai pas pris le temps de relire, si bien que j'ai fait un lapsus. Cette erreur sera le point de départ de mon développement au sujet de ce débat.

Ce lapsus le voici : j'ai écris que vous dénigriez les religieux du bio, alors que je voulais dire que vous les "fustigiez". En effet, c'est moi et de nombreux intervenants dans ces forums qui les dénigrent, les ignorent, les méprisent au point de ne pas les voir. Tant et si bien que dans le débat enregistré mis à disposition sur ce blog, Laurent Bazin vous pose la question "Qui sont ils ces ayatollahs, combien sont ils?" et... où sont ils? Au sortir de l'écoute de cet enregistrement, j'ai la franche impression que vous avez en effet été témoin de situation difficiles, parfois conflictuelles, révoltantes, où des personnes se croyant toutes puissantes de leur bon droit bio érigé en vérité absolue, se permettaient d'écraser l'un et de chasser l'autre pour des raisons purement canoniques, et en somme, au lieu de faire avancer le bon vin, le freinaient, voir faisaient avancer le mauvais vin mais... bien fait.

Le problème c'est que dans votre article "bio-cons", comme dans celui de l'express, vous avez préféré frapper fort plutot que de frapper juste. Peut être par révolte, par passion ou par colère. Mais le fait est qu'en frappant fort, vous n'avez pas frappé juste. Vous avez frappé large. A ce point que certains vignerons en recherche, peut être pas d'absolutisme, mais en tout cas d'un maximum de sincérité dans leur démarche alors que le terrain n'est pas encore tout à fait défriché en ce qui concerne la démarche biologique en cave, ceux là se sont senti concernés et souvent heurtés par des paroles qui ne leur étaient certainement pas destinées.

Cependant le flou demeure pour moi après écoute de cet enregistrement.

Vous avez eu face à vous Marcel Richaud qui, nous l'avons constaté, tient à tout prix au logo "Agriculture Biologique" justement parce que sa démarche est sincère. Il voudrait, et vous l'a exprimé, que le travail en cave soit d'une façon ou d'une autre réglementé afin qu'il n'y ai pas d'abus, de manière à ce que l'on puisse enfin marquer sur l'étiquette « Vin Biologique ». Chercher à ce qu'il n'y ai pas d'abus, voilà un terrain sur lequel nous sommes tous d'accord. Hors, vous lui répondez qu'il y a déjà trop de réglementation pour devoir encore en rajouter. Voilà un paradoxe que je trouve bien étrange même si on peut encore l'expliquer : Là où je vous rejoindrai sur ce point, c'est qu'en effet, quand il y a réglementation, il y a limitation et cristallisation.
Mais comment pouvez vous d'un coté dire « Il n'y a pas de vin bio » parce que le travail en cave n'est pas labellisé, et être fermé de l'autre à toute délimitation réglementaire en la matière?

Et pourquoi à ce sujet se figer sur les entrants cave? Pourquoi ne pas partir des sortants cave? En effet pourquoi ne proposerions nous pas de donner la possibilité au vigneron bio de prouver l'intégrité de son travail en cave via les produits qu'il utilise dans l'entretien de son matériel et son souci de dégager un minimum de polluants de son lieu de travail? Faire entrer ces pratiques dans une labellisation « Vin biologique » serait un premier pas. Cela donnerait un coup de fouet à l'agro-industrie dans ce domaine, qui produirait une gamme plus complète et certainement moins chère de solutions à cet usage. Pourquoi ne voulez vous pas réfléchir à une réglementation dans la cave pour donner enfin au vin qu'on aime toute la légitimité dont il a droit? ...

Pierre de Caunes Mvs a dit…

L'autre point qui me chiffonne un peu, c'est votre abordage des AOC par la qualité. Oui la qualité d'une AOC est importante, parce que l'AOC est une marque et qu'en tant que marque, la constante qualitative est garante de l'existence de la marque elle même. Cependant on retrouve là le défaut du cadre strict. L'AOC comme l'a exprimé Marcel Richaud, doit évoluer. Souple et ouvert il se devrait de faire épanouir en son sein les plus grands talents au lieu de se contenter d'une sorte de débat sur les caractères immobiles de l'identité locale. J'oserai espérer que vous êtes bien d'accord sur ce point. (Précision pour moi, ce n'est pas l'autogestion qui a échoué dans les AOC, c'est la prise de pouvoir de certains qui a pris le pas sur l'autogestion).

Alors en quoi les vins bios ne seraient pas plus représentatifs que les vins conventionnels en terme de respect de leur origine? Je n'ai pas dit autant, j'ai dit plus encore? En quoi la recherche d'une démarche bio jusqu'au fond de la cave vous gène au point de 1) la dénoncer comme n'existant pas puisque non établie ET n'attendant pas qu'elle voit le jour et 2) dénoncer les vins bios comme n'étant pas, dans leur démarche fondamentale, le principal avenir d'un vin de terroir comme référence universelle en terme de qualité et de marché.

Quelles que soient nos différences et nos intérêts, pour moi une chose est sûre, il faut impérativement que les oenophiles, professionnels ou pas, s'emparent du débat avec les vignerons qu'ils aiment pour débattre de ces sujets avant que les institutions ne s'en emparent et réglementent sa préavis, pour pire je le craint.

Pierre Souillard