merci de ce bref appercu du débat. Ayant failli participer à l'évenement, si mon budget ne me l'aurait pas interdit si proche de l'échéance des cotisations sociales, j'étais curieuse, d'avoir des nouvelles de ce "autrement" - votre lien est le seul que j'ai trouvé jusque-là. Je regrette moins mon absence - j'aurais aimé un vrai débat...
Ça étonne quelqu'un, finalement, la réaction de Michoubidou? Celui qui a proclamé en gros titre dans L'Express "Le Vin Bio n'existe pas" est bien obligé de se raccrocher aux branches. On aurait mal interprété ses propos alors qu'il entretient volontairement le flou et l'ambigüité. Oui, tout le monde a bien compris que c'est le "vin nature" qui le gêne aux entournures, celui qui est forcément bourré de défauts, et qui ne devrait pas exister. L'ayatollah, il n'a apparemment pas bien cerné la définition. Celui qui fait le plus preuve d'intolérance, dans cette affaire, c'est pourtant bien lui. Le Vin Autrement, avec Michoubidou, c'est bien mal barré! Quant à la sacralisation de l'AOC, plutôt has-been, comme discours. Il y a bien longtemps qu'elle a implosé, la sacro-sainte AOC. Et finalement, c'est tant mieux! Je pense qu'on peut volontiers la lui laisser!
si on joue sur les mots c'est Torquemada qui a raison, le vin bio n'existe pas, il n'y a que la raison de bio. Et une fois dans les chais le vigneron peut faire ce qu'il veut il restera bio.
Bien vu Franck, c'était le sens de l'attaque de Michel Bettane et du titre du papier: un problème lexical en fait. Il considère que les anglo-saxons sont beaucoup plus près de la vérité avec le vocable "organic".
@ Olif: "Pas de Torquemada ni d'un coté ni de l'autre", ça a été la conclusion du débat. Petit hommage aux blogueurs...
Ah oui, dommage. Alors laissez moi vous dire à nouveau ce que je pense M Bettane. Parce que vous ne m'aviez franchement pas répondu la dernière fois, trop en colère que vous étiez. Je vous avais rappelé que, si il existait dans votre monde, des ayatollahs du bio, dans mon monde à moi proche de la terre et des vignerons, je n'en connaissais pas.
Je suis peut être niai ou aveugle, mais ce que je vois c'est que lorsqu'on vit sur une même terre, avec des voisins viticulteurs de toutes obédiences, on est forcément plus ouvert que lors d'une soirée dégustation entres professionnels de la chose où l'on fustige tel ou tel produit, où l'on peut pour se faire entendre décréter des anathèmes ou des excommunications afin d'exister face à ses camarades de société.
Je suis d'accord avec vous si vous dénoncez des ultras qui déclareraient que hors du bio point de salut. Mais votre position se trouve être à l'exact opposé, sans le courage de vous mettre en position d'argumenter sur le fond. Dire "J'aime le bio mais il n'existe pas" "je défends le bio mais il n'est pas bon sauf celui de mes copains", "si on fait du bio on n'a pas droit à l'erreur ou on est un sale tricheur" c'est d'une terrible lâcheté. Tous vos pseudo-arguments, je vous les ai expliqués dans un précédent forum. Vous pourrez les relire pour vous rafraichir la mémoire et me répondre pour de bon au besoin.
Si vous croyez en ce que vous dites, livrez un combat pour vous défendre. Vous vous en exonérez en dénonçant un état de fait unanimement partagé : l'extrémisme de chapelle, bio ou pas. Puis vous fustigez le bio lui même en révélant qu'il n'existe pas puisque le travail en cave ne peut être labellisé bio. Ensuite vous délivrez une sainte parole que seul l'archange Gabriel a pu vous communiquer : les vins bio n'exprimeraient pas leur terroir : Vous jetez donc vous même l'eau probe, vous basant sur une certitude infondée que vous qualifieriez presque de banale vérité. Enfin, pour ne pas vexer les vignerons que vous connaissez tout en vous exemptant de toute critique, vous donnez l'absolution à quelques vins bio qui seraient les seuls à être bons. Comme si vous aviez tout goûté ou pire encore, que vous ne preniez en compte que "les vins qui comptent"... dans votre monde qui s'avère donc devenir l'unviversel.
Je préfère donc vous laisser évoluer dans ce bocal autoviticole qui doit être passionnant, pour ma part j'ai encore plein de choses à découvrir, à apprendre et à partager. Peut être que lorsque j'aurais atteint votre niveau d'excellence je pourrais répondre à des journalistes sur les vérités de l'existence mais franchement je n'en suis pas là. Et je n'espère ne jamais devoir à y être.
Dans le cadre du Wine Blog Trophy 2010 qui a lieu durant le Salon de Vins de Loire, nous aurions besoin de quelques informations complémentaires afin d’éventuellement présélectionner votre blog. Pourriez-vous s’il vous plait nous transmettre le nom du rédacteur, sa profession, un contact email et un numéro de téléphone? Merci d’avance.
Bien cordialement,
Agence Clair de Lune pour le Salon des Vins de Loire 3 grande rue des Feuillants - 69001 LYON Tél. 04 72 07 31 90 - Fax. 04 72 07 31 91 contact@clairdelune.fr - www.clairdelune.fr
9 commentaires:
merci de ce bref appercu du débat. Ayant failli participer à l'évenement, si mon budget ne me l'aurait pas interdit si proche de l'échéance des cotisations sociales, j'étais curieuse, d'avoir des nouvelles de ce "autrement" - votre lien est le seul que j'ai trouvé jusque-là. Je regrette moins mon absence - j'aurais aimé un vrai débat...
Ça étonne quelqu'un, finalement, la réaction de Michoubidou? Celui qui a proclamé en gros titre dans L'Express "Le Vin Bio n'existe pas" est bien obligé de se raccrocher aux branches. On aurait mal interprété ses propos alors qu'il entretient volontairement le flou et l'ambigüité.
Oui, tout le monde a bien compris que c'est le "vin nature" qui le gêne aux entournures, celui qui est forcément bourré de défauts, et qui ne devrait pas exister.
L'ayatollah, il n'a apparemment pas bien cerné la définition. Celui qui fait le plus preuve d'intolérance, dans cette affaire, c'est pourtant bien lui. Le Vin Autrement, avec Michoubidou, c'est bien mal barré!
Quant à la sacralisation de l'AOC, plutôt has-been, comme discours. Il y a bien longtemps qu'elle a implosé, la sacro-sainte AOC. Et finalement, c'est tant mieux! Je pense qu'on peut volontiers la lui laisser!
si on joue sur les mots c'est Torquemada qui a raison, le vin bio n'existe pas, il n'y a que la raison de bio. Et une fois dans les chais le vigneron peut faire ce qu'il veut il restera bio.
Bien vu Franck, c'était le sens de l'attaque de Michel Bettane et du titre du papier: un problème lexical en fait. Il considère que les anglo-saxons sont beaucoup plus près de la vérité avec le vocable "organic".
@ Olif: "Pas de Torquemada ni d'un coté ni de l'autre", ça a été la conclusion du débat. Petit hommage aux blogueurs...
Ah oui, dommage. Alors laissez moi vous dire à nouveau ce que je pense M Bettane. Parce que vous ne m'aviez franchement pas répondu la dernière fois, trop en colère que vous étiez. Je vous avais rappelé que, si il existait dans votre monde, des ayatollahs du bio, dans mon monde à moi proche de la terre et des vignerons, je n'en connaissais pas.
Je suis peut être niai ou aveugle, mais ce que je vois c'est que lorsqu'on vit sur une même terre, avec des voisins viticulteurs de toutes obédiences, on est forcément plus ouvert que lors d'une soirée dégustation entres professionnels de la chose où l'on fustige tel ou tel produit, où l'on peut pour se faire entendre décréter des anathèmes ou des excommunications afin d'exister face à ses camarades de société.
Je suis d'accord avec vous si vous dénoncez des ultras qui déclareraient que hors du bio point de salut. Mais votre position se trouve être à l'exact opposé, sans le courage de vous mettre en position d'argumenter sur le fond. Dire "J'aime le bio mais il n'existe pas" "je défends le bio mais il n'est pas bon sauf celui de mes copains", "si on fait du bio on n'a pas droit à l'erreur ou on est un sale tricheur" c'est d'une terrible lâcheté. Tous vos pseudo-arguments, je vous les ai expliqués dans un précédent forum. Vous pourrez les relire pour vous rafraichir la mémoire et me répondre pour de bon au besoin.
Si vous croyez en ce que vous dites, livrez un combat pour vous défendre. Vous vous en exonérez en dénonçant un état de fait unanimement partagé : l'extrémisme de chapelle, bio ou pas. Puis vous fustigez le bio lui même en révélant qu'il n'existe pas puisque le travail en cave ne peut être labellisé bio. Ensuite vous délivrez une sainte parole que seul l'archange Gabriel a pu vous communiquer : les vins bio n'exprimeraient pas leur terroir : Vous jetez donc vous même l'eau probe, vous basant sur une certitude infondée que vous qualifieriez presque de banale vérité. Enfin, pour ne pas vexer les vignerons que vous connaissez tout en vous exemptant de toute critique, vous donnez l'absolution à quelques vins bio qui seraient les seuls à être bons. Comme si vous aviez tout goûté ou pire encore, que vous ne preniez en compte que "les vins qui comptent"... dans votre monde qui s'avère donc devenir l'unviversel.
Je préfère donc vous laisser évoluer dans ce bocal autoviticole qui doit être passionnant, pour ma part j'ai encore plein de choses à découvrir, à apprendre et à partager. Peut être que lorsque j'aurais atteint votre niveau d'excellence je pourrais répondre à des journalistes sur les vérités de l'existence mais franchement je n'en suis pas là. Et je n'espère ne jamais devoir à y être.
merci de m'indiquer les coordonnées de ma musique qui est superbe et bravo pour votre blog
Juste un petit mot pour signaler que l'enregistrement audio du débat est signé Wineterroirs.
Bertrand
Merci pour cet enregistrement très instructif.
Bonjour,
Dans le cadre du Wine Blog Trophy 2010 qui a lieu durant le Salon de Vins de Loire, nous aurions besoin de quelques informations complémentaires afin d’éventuellement présélectionner votre blog.
Pourriez-vous s’il vous plait nous transmettre le nom du rédacteur, sa profession, un contact email et un numéro de téléphone?
Merci d’avance.
Bien cordialement,
Agence Clair de Lune pour le Salon des Vins de Loire
3 grande rue des Feuillants - 69001 LYON
Tél. 04 72 07 31 90 - Fax. 04 72 07 31 91
contact@clairdelune.fr - www.clairdelune.fr
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