tag:blogger.com,1999:blog-7156729942240646826.post2090860642772681913..comments2023-12-18T01:17:14.518+01:00Comments on le Vin de mes Amis: Quand la "belle province" fait la difficile...L'équipe d'Après l'Efforthttp://www.blogger.com/profile/02445701184493534083noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-7156729942240646826.post-73228719634385138112008-12-10T10:57:00.000+01:002008-12-10T10:57:00.000+01:00@ Remy. Merci de ce contre-point très instructif. ...@ Remy. <BR/><BR/>Merci de ce contre-point très instructif. Notamment sur la filière privée (même si elle est soumise à des règles restrictives, je crois). Dont acte. On peut effectivement se construire une renommée "en douce", comme vous dites. "En douce", seulement? <BR/><BR/>Je retiens aussi ce soucis du marketing qui consiste "à "établir une marque sur le long terme". Même si l'idée de "marque" fera sans doute bondir mes amis...<BR/><BR/>Sur la note: si 45/45 est la note d'un vin d'exception, je trouve que la Nine et sa dominante carignan très loin des standarts, ne s'en tirent pas mal. <BR/><BR/>Enfin 100% ok avec la pique finale sur la notion de plaisir autour du vin: en France ça se perd! D'après une étude récente du CREDOC 53% des français interrogées considéraient que le vin comme une source de préoccupation pour leur santé et non plus comme un bonheur simple. Il va de soit que nous n'en sommes pas...<BR/><BR/>Amitiés à la "Belle province".L'équipe d'Après l'Efforthttps://www.blogger.com/profile/02445701184493534083noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7156729942240646826.post-13732300798264791862008-12-10T05:06:00.000+01:002008-12-10T05:06:00.000+01:00Je suis loin d'être un défenseur absolu de la SAQ,...Je suis loin d'être un défenseur absolu de la SAQ, mais je dois intervenir, ici. <BR/><BR/>C'est très réducteur, comme analyse. On ne peut pas dire que, parce qu'un vin en particulier a été refusé pour cette cause, que c'est l'attachée de presse qui est jugée, systématiquement.<BR/><BR/>De plus, le refus doit être lu dans le contexte des appels d'offres, où l'on reçoit des milliers d'offres pour peut-être deux cents produits admis. Ça fait beaucoup de bon vin laissé de côté - dans un contexte où la SAQ offre tout de même des milliers de vins à sa clientèle. Ce qui compte, c'est le pointage total. Or, d'après les chiffres donnés ici, le pointage pour l'appréciation du vin, à 30/45, n'est pas le maximum...<BR/><BR/>En prime, il y a plusieurs portes d'entrée pour le vin, au Québec, au-delà des appels d'offres. Avec un agent qui travaille bien sur le terrain, on peut passer par les importations privées, soit les vins qui sont vendus dans les restos ou à la caisse aux particuliers intéressés. Il se fait parfois des volumes significatifs et, si le produit gagne des amateurs, ça compte dans l'évaluation éventuelle pour l'entrée dans les boutiques de la SAQ.<BR/><BR/>Et au total, les agents - et la SAQ - sont souvent assez fidèles aux producteurs. Ceux que je connais cherchent à établir des marques sur le long terme, en particulier dans les importations privées. Et en privé, il y a des milliers de produits qui se baladent dans les restos les mieux établis, et bâtissent en douce leur renommée.<BR/><BR/>Finalement, il faut noter que, dans le contexte Nord-Américain, le Québec a une consommation de vin très distincte du reste du continent (et beaucoup plus élevée). Beaucoup plus de vins français, beaucoup moins de grosses marques du Nouveau Monde. Le Yellow Tail, ça ne casse rien, chez nous.<BR/><BR/>Oui, les grosses marques prennent de la place, ici comme ailleurs. Mais on ne peut pas dire que le Québec boit le même vin que le reste de la planète. <BR/><BR/>Et en prime, la SAQ fait la promotion du vin comme faisant partie des plaisirs de la vie. Imaginez si ça se faisait en France...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7156729942240646826.post-20144917355399309222008-12-09T09:13:00.000+01:002008-12-09T09:13:00.000+01:00Et pendant ce temps, en Europe, en France surtout,...Et pendant ce temps, en Europe, en France surtout, on tire sur l'ambulance. Boire du vin c'est pas bien, boire du vin c'est vilain.<BR/><BR/>Le problème de la SAQ, comme tu l'as dit, c'est qu'elle est un monopole. On ne peut pas passer outre. Pour les gouvernants, elle est un goulot d'étranglement ou arrive le vin. <BR/>Au final, les quebécois auront bon goût : ils apprécient les mêmes vins que le reste de la planète : ceux des viticulteurs connus.<BR/>Pour l'Etat, la gestion de la vente des alcools lui permet d'interdire un "dérapage" vers une consommation accrue du noble breuvage, et sa mission de santé publique est préservée. Houpie!<BR/><BR/>LaurentAnonymousnoreply@blogger.com